Nous avons rencontré Christophe Dépee, fondateur et dirigeant de DTP2i, une belle PME valdoisienne spécialisée dans l’aménagement urbain et routier, localisée à Marines. Il nous explique comment le développement durable est un enjeu qui stimule l’innovation au sein de sa société, notamment avec le procédé d’enrobé projeté EP+.
Pour commencer, pourriez-vous nous présenter DTP2i ?
Après un début de carrière chez Colas – la filiale routière du groupe Bouygues – j’ai été rattrapé par la fibre entrepreneuriale familiale. Je souhaitais renouer avec mes aspirations fortes : entreprendre, former des gens et tisser des relations commerciales. En 2005, j’ai donc créé DTP2i avec 5 collaborateurs qui sont devenus mes associés. Aujourd’hui, nous sommes une soixantaine de collaborateurs, d’une moyenne d’âge de 34 ans et avec une grande variété de profils. Nous avons vocation à transmettre notre savoir-faire à nos collaborateurs. En 19 ans d’existence, nous avons formé 28 apprentis du CAP à l’ingénieur. Notre activité principale est l’aménagement urbain. Nous avons également une activité annexe de désamiantage routier (canalisations et matériaux de chaussée). Notre ADN, et il ne date pas d’hier, c’est d’innover pour mettre en place des procédés toujours plus durables.
Concrètement, comment mettez-vous en œuvre cette approche développement durable dans l’aménagement routier ?
Il y a une dizaine d’années, nous avons développé l’activité de maintenance routière en direction des collectivités locales. À cette époque, la baisse des dotations de l’État aux collectivités impactait leurs budgets, de plus en plus contraints. Nous avons donc conçu une nouvelle technique d’entretien routier moins coûteuse, plus rapide et moins contraignante à mettre en œuvre, et dont le résultat est plus pérenne. Aujourd’hui, cette technique appelée « enrobé -projeté EP+ » représente plus de 20% de notre activité. Avec actuellement 5 unités d’application (6 à l’horizon 2025 !). Pour que DTP2i continue de progresser dans son approche développement durable, nous avons réalisé un audit RSE avec l’AFNOR et obtenu leur label Entreprise Engagée RSE. Une feuille de route pour encore mieux nous guider !
« Notre ADN, et il ne date pas d’hier, c’est d’innover pour mettre en place des procédés toujours plus durables. »
Pourquoi l’EP+ séduit-il de plus en plus de collectivités franciliennes ?
Au-delà des avantages déjà évoqués, l’EP+ est particulièrement adapté aux milieux urbains ultra contraints tels que la Ville de Paris où nous intervenons régulièrement. De plus, notre procédé étant alimenté par du BioGNV, il est adapté aux ZFE (Zones à Faibles Émissions). Cette technique répond ainsi aux objectifs de développement durable des collectivités, aussi bien au niveau de son bilan énergétique que de la pérennité de son résultat.
« L’EP+ est particulièrement adapté aux milieux urbains ultra contraints. »
Dans le secteur de l’entretien des routes, quels sont les enjeux actuels ?
Le premier enjeu est d’ordre financier. Les collectivités ont vu leurs dotations se réduire et leur facture énergétique augmenter. Cela a un impact sur les budgets alloués aux travaux publics. Nous devons donc être force de proposition pour répondre à ces contraintes, grâce notamment à notre solution EP+.
Le second enjeu est lié au volume d’activité du secteur. Avec les travaux du Grand Paris et les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, nous sommes très sollicités. Mais il est probable que le volume d’activité diminue à l’issue de ces grands projets.
Parlons énergie : comment l’utilisez-vous ?
L’énergie nous sert essentiellement pour le transport des équipes et du matériel sur les chantiers. Elle nous est nécessaire également pour nos locaux administratifs et de stockage, à Marines, ainsi que notre station BioGNV à approvisionner.
« À tarif égal, nous avons désormais le conseil et l’anticipation en plus ! »
Pourquoi DTP2i s’est adressé à Valseyne-Alterna pour vos contrats d’énergie ?
Début 2022, nous avons découvert avec stupeur que nos factures allaient doubler. Nous avions déjà dû renégocier en 2021 avec notre fournisseur mais nous avions l’impression de nous débattre dans un maquis : pas ou peu de réponses à nos questions, risque de ne plus être approvisionnés… Après avoir exposé cette situation à William Vinand de la FFB95, il m’a présenté à Pierre Perrot qui dirige Valseyne-Alterna. J’ai été mis en relation avec ses collaboratrices – Alexandra Goudroy et Pauline Michalczyk – qui sont extrêmement réactives et sympathiques, avec un vrai souci de proximité. Cela a immédiatement ramené de la sérénité sur nos questions énergétiques et nous avons transféré l’ensemble de nos contrats chez Valseyne-Alterna. À tarif égal, nous avons désormais le conseil et l’anticipation en plus !
Que pouvons-nous souhaiter à DTP2i en 2024 ?
Nous ambitionnons de poursuivre la croissance de notre activité à partir de notre site de Marines. Cette croissance, nous la souhaitons raisonnée et fondée sur le savoir-faire historique et l’expertise de nos équipes en matière d’aménagement urbain et de maintenance routière. L’un des leviers de ce développement est bien évidemment notre EP+ !
Pour terminer, que représente le Val d’Oise pour vous ?
J’ai grandi dans le Loiret, à la campagne. Dans le Val d’Oise, je suis heureux de pouvoir travailler dans un département générateur d’activité tout en étant à la campagne. Développer une entreprise comme la nôtre dans un département francilien dynamique, à la fois urbain et proche de la nature, est une vraie chance !
Interview réalisée par Amandine Clémençon, responsable marketing et communication
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Pour en savoir plus sur l’entreprise DTP2i : https://dtp2i.fr/
